Lorsque je m'interroge...

C'est fou ce que la vie ne tient qu'a un fil... On pourrait tres bien etre tranquil, comme ca, quand d'un coup, on ne sait quelle bete nous pique, on decide d'en finir, de tout abandonner. N'empeche, ne serait-ce pas une forme d'audace? Peut etre pour montrer que NOUS avons ete capables contrairement a d'autres, que NOUS avons eu le courage de passer a l'acte, parce que quand meme, je suis sure qu'au moins une personne consciente (je dis ca parce que j'exclus les bebes et les petits enfants) sur cette planete, a au moins eu des idees suicidaires... Ou peut etre est-ce pour tenir tete a Dieu? Pour Lui montrer que l'on a le pouvoir de changer le destin qu'Il nous reserve? Enfin bon, chacun interprete ca comme il veut... Une chose qui est sure et certaine, c'est que, moi, meme si plusieurs fois j'ai envie de quitter ce monde, que je me dis que je n'y ai plus grand chose a faire si c'est pour vivre de telle maniere, jamais, mais vraiment jamais, je ne serai assez brave pour commettre une chose pareille. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est un acte qui me parait inaplicable de ma part. Peut etre suis-je lache, et je prefere laisser cette tache a quelqu'un d'autre? Reflechissons un peu, si on vous disait que l'on est oblige de vous tuer, mais que vous avez le droit de choisir la facon dont cela sera execute, que prendriez-vous? La gillotine? La pendaison? Le coup de feu rapide? Le tranchage de tete? Le poignard? Oh et puis zut, a quoi bon parler de la mort comme ca? Nous avons encore du temps devant nous, et pour une fois, je dirais, je crois que je prefere manger plutot que de mourir. Peut etre que des fois cette pensee decline vers le negatif, mais comme je vous l'ai deja dit, je ne crois pas que l'avis changera completement un jour. En tout cas, je tiens juste a vous dire que je n'aime pas le suicide. Laissez la vie passer, meme si vous ne l'aimez pas, dites-vous simplement que demain sera un jour meilleur... Samedi dernier, j'ai pleure... Trop pleure. Je n'arrivai pas a m'arreter. J'etait comme un robinet ouvert au maximum, mais qui etait dote de la parole, et qui ne cessait de repeter: "Je n'ai rien fait..."