mardi 21 août 2007

Lorsque je frissonne...

Les températures recommencent à baisser... L'expression que l'on emploie couremment pour dire à quelqu'un ou quelqu'une que son acte nous a vraiment fait plaisir, fait du bien, "cela me fait chaud au coeur", est vraiment bien choisi... Parce que même quand on manque de tendresse et de gentillesse, notre coeur ressent au contraire trop de froid. Et après, ce froid se répend dans tout le corps, ce qui le rend glacé... le pauvre. Tout ça pour anoncer que j'ai vraiment très froid en ce moment. Il est 8h du matin, il fait très beau dehors, mais tout me parait gris. Le soleil ne me sourit pas ce matin, et j'ai l'impression que les arbres font diriger le vent vers moi, juste pour que je frissonne encore plus... En restant dans les expressions, une autre très bien choisie, mais qui n'a aucun rapport avec le froid. Lorsque l'on dit que l'on profite de la vie, on dit "croquer la vie à pleine dent". C'est à dire qu'on la mange. Or si on en profite pas, on n'en mange plus de la vie, et c'est exactement la situation de pas mal de gens maintenant... Biensûr, je l'ai cherché, parce qu'il y en a d'autres qui trouvent d'autres méthodes pour cesser d'aimer leur vie... Bientôt la rentrée, bientôt de nouvelles têtes à voir, de nouvelles habitudes à prendre, une nouvelle routine tout simplement...

mercredi 1 août 2007

Lorsque je me sens étrange...

Je viens de lire un livre: Plume, un jour je volerai, d'Anne-Marie Hénault, une québécoise. Je regrette, je n'aurais pas du y touché. Ça m'a rappellé tellement de trucs. Lorsque j'étais à mes débuts, lorsque personne n'était au courant de rien, lorsque je faisais tout en cachette, et que j'étais la seule à pouvoir me contrôler, et contrôler ma vie. Plus comme maintenant. Aujourd'hui, tout le monde sait, tout le monde fait attention, m'observe, m'analyse, tout comme ce qu'il y a dans mon assiette. Ça a changé. Le regrettè-je? Je ne sais pas. Parfois, j'aimerais tant revenir à ces moments où je me sentais tellement seule, mais ça me faisait du bien, j'en avais besoin. Je ne dirais pas que j'étais super puissante, et fière de moi, parce que j'arrivais à tout faire pour ressembler à toutes ces manequins. Non, pas du tout. Je n'ai jamais pensé une chose pareille. En devenant anorexique, je ne connaissais même pas cette maladie. Je n'ai jamais regardé de magasine de mode, ni de défilé de mode à la télévision. Je ne me suis jamais soucié du tour de taille des stars? Mais cela fait-il vraiment de moi une anorexique tellement différente? Après tout, je me suis battu dans le même but, celui de perdre du poids, parce que je me trouvais trop grosse... Peut-être, si j'avais tenu un journal depuis le départ, et que je l'avais comparé à celui d'une autre aurait-ce été le même? Je ne sais pas. Je ne sais plus quoi pensé. Mais après tout, comme dit ma soeur, chacune a son expérience unique...même si d'après moi, il y a des cas typiques... Et voilà, que je reviens débaler n'importe quoi, après vingt jours d'absence. Comment vais-je? Mieux? Ce serait mentir. J'essaie de montrer que je vais mieux. Mais au fond, je me sens très mal. J'ai tellement envie de pleurer, pleurer, crier, hurler, contre...la nourriture? Il y a tellement de choses qui se bousculent dans ma tête qu'elle me fait tout le temps mal... Ouf, à quand mon dernier soupir de chagrin?